|
Cette page fait partie des archives d'AlterFocus et n'est plus mise à jour L'image : Quelque part au
Tadjikistan, un jeune réfugié et des hommes en armes se replient vers on ne
sait quelle destination (photo Roger Job L'événement : 04/10/2001 : En Afghanistan, des dizaines de milliers de réfugiés fuient en ce moment vers d'hypothétiques asiles, dans l'attente de la guerre annoncée par Georges Bush en représailles de l'attentat du WTC. Dans un pays coupé du reste du monde, et où une famine sévère règne déjà depuis longtemps, beaucoup ne survivront sans doute pas.
Ce 4 octobre, Médecins Sans Frontières (MSF) lance une campagne de sensibilisation du public au problème des réfugiés et des personnes déplacées. cette campagne durera jusqu'en 2002. Un dossier pédagogique et une exposition itinérante sera à la disposition des écoles. L'histoire derrière l'image :
|
|
|
En savoir plus : Neuf pays parmi d'autres...
En faire plus :
|
Poser une question, donner un commentaire :
|
|
Visiter les pages de la campagne sur le site de MSF :
|
|
).
En
ce moment, une trentaine de pays sont déchirés par la guerre. Des millions
de personnes sont confrontées à une violence généralisée :
exactions, maisons détruites, bombardements … Souvent, pour survivre, pour
trouver sécurité et protection, la seule solution est la fuite. On estime
que, dans le monde, plus de 34 millions d’hommes, de femmes et d’enfants
n’ont d’autre choix que de quitter leur village et leurs racines pour
prendre la route de l’exil. Autant d’hommes, de femmes et d’enfants trop
souvent présentés comme un lot, une masse immense, impersonnelle et
déshumanisée.
Les
témoignages diffusés dans le cadre de la campagne racontent la difficulté
de vivre en exil et l'espoir de rentrer un jour chez soi. Les réfugiés et
déplacés rencontrés croient au retour de la paix dans leur pays et
demandent à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour
qu'elle soit rétablie au plus vite et qu'elle puisse leur permettre de
rentrer chez eux. Mais dans l'attente d'hypothétiques accords de paix ou d’améliorations
substantielles, il est urgent que toute personne contrainte de fuir et de
chercher asile soit protégée et puisse vivre en toute sécurité. Que chaque
réfugié et chaque personne déplacée vive dans des conditions dignes, ait
accès aux soins de santé et que ses droits les plus élémentaires soient
respectés. Ce n'est malheureusement pas encore le cas aujourd'hui.
