OPINIONS
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Lettre à M. Robert Bowman,
candidat à la présidence américaine.
DE l’ESPAGNE À L’IRAQ,
UNE IMAGE BRUTE.
L’Histoire ne se répète
pas. Et pourtant, des similitudes saisissantes se révèlent parfois, jumelles
quasi parfaites, sosies. Avec une régularité étrange… trop détaillées,
photo-réalistes, trop lumineuses pour la raison humaine, pour la décence
rationnelle. A l’inverse de « l’historiologie comparative »,
utile certes, au demeurant. Avec signes et messages, avertissements exacts, que
nous ne comprenons… que maintenant.
Intéressons nous donc à une
campagne napoléonienne, dite « Guerre d’Espagne ». C’est la
guerre d’Iraq dans ses moindres recoins.
En préambule, une opération éclair contre une province passée à l’ennemi
(anglais), le Portugal. Puis une occupation de fait sur une grande partie de la
péninsule, imposant le respect du blocus. Alors, comme le pouvoir inchangé,
allié encore récent (la Grande Armada et Trafalgar), refusait de se
soumettre parfaitement, et sur un prétexte bidon (l’amant de la reine), une
attaque brutale. Très ‘shock and awe’ dans le rendu : ‘artillerie
scientifique’, ‘charges de Murat’, Mamelouks, ‘Grande Armée’ etc…
On installe un pouvoir en papier mâché, mi couronné mi républicain, et
‘assemblée de notables’ qui ne sont que réfugiés politiques, intrigants
à la moralité douteuse. Le peuple montre d’emblée son hostilité.
Constitution droitdel’hommiste, frère Joseph sur le trône, programmes
scolaires, catéchisme impérial et changement de drapeau... Bien sur, les vrais
enjeux sont impérialistes, tout ceci n’a pour but que de tenir une position
stratégique, en réalité; gêner l’Angleterre, en fait. L’Espagne est
apparemment vaincue, mais non soumise.
L’affaire vire alors en une
guerre de paysans… De toutes, les pires. Avec piques et fourches, poignards et
pétoires, utilisant à la fois leur ingéniosité et leur cruauté, ils
attaquent. N’importe où, n’importe quand. A la pierre ou au bâton à clous
s’il le faut, tout ce qui est français, civils comme militaires. Ils défendent
leurs terres, dures, que personne (pas même les colonnes musulmanes, dans le
nord), n’a jamais osé s’accaparer. S’y ajoute, évidemment, la religion.
Le Pape est sous bonne garde à Paris, emprisonné, puisqu’il refuse le
concordat, obstinément. On crie à la guerre sainte, à l’antéchrist. Les
processions se muent en révoltes. S’y joignent des éléments de l’armée
‘régulière’ espagnole, qui n’aura pas collaboré longtemps… Pour les
indécis, la haine de l’empire suffira.
Autant le dire tout de suite,
c’est ‘bad news’, très mauvais.
Ce qui ce passe sous le soleil
atteint les sommets de l’horreur, et de la décadence. Les troupes commencent
par ‘rétablir l’ordre’, puis marchent sur ‘centres de rébellion’
(‘archaïques’), puis simplement, sauvent leur peau… En face, on agresse,
toujours, à la moindre occasion, à l’envie. Et des jeunes recrues, et des
vieux moustachus, traumatisés, désorientés face à un ennemi incompréhensible,
à qui on laisse la main libre… des ordres hitlériens… Des paysans qui
maintenant veulent le sang pour le sang, la peur, les actes qui font mal, les symbole,
effrayants. Des deux côtés, de quoi glacer le sang, se faire dresser les
cheveux sur la tête. Vous voulez des ‘images frappantes’ pour les média ?
Ouvrez le livre d’Histoire, à cette page là.
Et répétons le, c’est plus
qu’une ressemblance, c’est un exemplaire.
Il n’y eut point de vainqueur
évident. Après quatre ou cinq années d’enfer, ponctuées de scandales
politico-culturo-‘économiques’, l’empereur se retire.
Napoléon avoua simplement
avoir fait une erreur (« j'embarquai fort mal toute cette affaire, je le
confesse ; l'immoralité dut se montrer par trop patente, l'injustice par trop
cynique, et le tout demeure fort vilain, puisque j'ai succombé »). Les
voix dissidentes avaient été fort nombreuses pourtant, et même systématiques,
dans ses cercles rapprochés uniquement bien sur (aucune contestation tolérée
au delà, pardi). Mais le ‘petit caporal’ (un bon surnom, eh ?)
n’avait rien voulu entendre, surestimant ceci, surestimant l’intérêt supérieur
de ses moindres décisions, plus précisément la supériorité
infaillible des exigences impériales, fussent-elles ridicules et hors de toute
proportion, se surestimant lui-même en fin de compte, virant au caprice.
Comparez. Comparez avec les ‘élites dirigeantes’, américaines dit-on, le
nez collé à leur ‘agenda’. Napoléon avait des soucis bien plus graves à
présent, qu’on y réfléchisse…
L’Espagne ne menaçait
nullement nos libertés. L’Espagne n’avait rien à voir avec cette
‘Conspiration de têtes couronnées contre notre empire républicain qu’ils
jalousent tant’. L’Espagne était simplement là, un peu vieillotte et démodée,
affichant peut-être un léger dégoût pour les massacres ininterrompus, outre
Pyrénées.
L’Espagne fut ravagée :
non seulement matériellement, mais moralement. Ne restaient plus en lice, à présent,
que deux adversaires irrésolus : la vieille Eglise Catholique et son vieil
ordre et ses vieilles lignées, et les modernistes illuminés, éducateurs de
viande et gestionnaires de pâtés. Avec les mains chargées de tant de sang,
impossible de convaincre l’Espagnol, aucun ne pouvait l’emporter… Je ne
connais pas le chiffre exact, mais entre cette période et celle du général
Franco, ce n’est pas moins de 100-150 renversements de régime violents que
l’Espagne eût à subir. Et il ne faut point y voir une ‘tradition
locale’, c’était une nouveauté : en dépit de quelques manœuvres de
boudoirs, l’Espagne avait été une royauté stable. Auparavant. Juste un peu
vieillotte…
Voilà.
Monsieur Robert Browman !
J’apprends que vous vous présentez aux suffrages américains… Excellent !
Que vous vous mesuriez à deux ‘super giants’ n’est que… le débat lui même.
Atteindre les oreilles de tous vos compatriotes, devrait être votre but. C’en
est un grand et difficile. J’imagine que vous devriez vous allier avec les
autres ‘petits candidats’, mais suis ignorant de la situation. La Grande
Victoire n’est peut-être pas pour ce novembre-ci, mais vous pourriez, devez,
il le faut ! créer une révélation durable, un ‘événement du onze
novembre04’, un doigt accusateur qui reste collé à l’élu du carnaval…
Quelqu’un qui a, lui aussi, l’esprit juste et dégagé, Israel Shamir
himself, (visitez son site http://www.israelshamir.net
) nous a sorti son stylo redoutable, et écrit : « Tout ce que la Démocratie
Américaine peut nous offrir, à présent, c’est un tournoi entre un Bush
pro-likud et un Kerry pro-labour . » [DE MEMOIRE !!]
Votre position est solidement
arrimée à l’avenir.
Egalement je lis que les
protestants d’Amérique se réveillent (voir We Hold These Truths : http://www.whtt.org
), et se mettent à manifester dans les ‘mega-church’ américaines, à très
grosse audience, pour faire cesser leur soutient aveugle. Ils remarquent avec
raison que ces actions vont être très efficaces, et rapidement ; ils sont
au cœur du problème.
Je le vois bien d’içi, confortablement
assis dans mon salon bourbonnais. C’est facile tout vu : l’alliance des
Vétérans Américains en colère (que vous représentez), et des protestants
rigoureux en manifs, sans oublier l’honneur des pompiers, est CELLE DE LA
VICTOIRE. C’est…simple, et s’il n’y avait qu’un seul critère pour en
juger, c’est ma SOLIDARITE FRANCAISE qui palpite…
Je ne rêve surtout pas de détruire
les U.S.A, mais je dis que vous devez y aller, et vous battre, et clamer, et dénoncer
bien haut ce DETOURNEMENT DE LA REPUBLIQUE !!!!
Vous serez d’abord ignoré,
puis moqué, puis combattu, durement, puis largement acclamé…
Avis à tous ! Utilisez
notre Histoire quand elle gueule la vérité ! Et ayez confiance en cette
ouvrière camaraderie, souterraine, et d’acier… Oui ! Ce dédoublement
d’âmes, cet échange de personnalités entre individus et peuplades qui
s’entendent intimement, en profondeur… la CHARITE.
l’Omnivore Sobriquet
ps Oubliez la ‘Douce
France’ ou ‘l’Exemple Français’… Choses du passé. Une erreur fatale
que cela serait, dans vos arguments. Vous souffrez d’une maladie qui nous a déjà
tué. Le cadavre en décomposition va bientôt exploser ceci dit ; on est
les prochains sur la liste.
ps2 PEACE IS PATRIOTIC ! ; LOVE CAN
BE CLEVER ; CHRIST IS A PROOF
(La Paix est patriote ! ;
L’Amour peut être intelligent ; Le Christ est une preuve)
Collez les à chaque
pare-choc…
(sur une idée entendue sur
Radio Courtoisie…www.radiocourtoisie.com
)
et basée assez librement sur
les travaux du Dr Barjon (conférence à Toulon), ainsi que sur l’article :
La guerre d'Espagne. De Bayonne à Baylen
(Article de BOUDON Jacques-Olivier, revue Napoléon 1er
– le magazine du Consulat et de l’empire, n°1, p40-49)
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